« Vous êtes le sel de la terre » : cette phrase du Christ, que l’on trouve dans le sermon sur la montagne, juste après les Béatitudes, m’a toujours intriguée.
Aucune des explications que j’ai pu entendre sur ce passage dans différents commentaires, homélies ou enseignements ne m’a vraiment satisfaite...
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C’était quelque chose comme:
« Le sel est un condiment, un exhausteur de goût. Si on ne met pas de sel dans un plat, la nourriture est fade. Il faut donner au monde le sel de notre foi, pour lui redonner de la saveur, un piquant d’origine céleste ! Mais on doit le faire avec mesure, parce qu’autrement le plat devient immangeable. »
Une interprétation 100% culinaire qui me laissait sur ma faim !
Jusqu’à ce qu’un jour, je découvre que cette parole avait une tout autre portée si on la lisait à la lumière de l’Ancien Testament...
Dans cet article, vous allez voir :
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Le sel, symbole de l’alliance avec Dieu
C’est en tombant sur une page du Lévitique que j’ai commencé à comprendre la signification et l’importance du sel pour les Israélites :
« On doit déposer du sel sur chaque offrande végétale. Jamais on ne négligera d'en mettre, car le sel symbolise l'alliance conclue par Dieu avec vous. C'est pourquoi une offrande de sel sera jointe à tout sacrifice »
Lévitique 2.13
Le Lévitique est un livre de l’Ancien Testament qui détaille quels rites religieux les Juifs doivent accomplir pour honorer Dieu et comment lui faire des sacrifices.
Ces prescriptions permettent de concrétiser l’attachement de la nation envers le Seigneur, (sa consécration) et en même temps de faire son unité en se démarquant des rites païens pratiqués par les peuples alentour qui adorent d’autres dieux.
Mais pourquoi le sel ?
« On attribuait au sel une valeur purificatrice. Chez les Assyriens, on l'utilisait dans le culte, et chez les nomades, dans les repas d'amitié ou d'alliance. »
(Note de la Bible de Jérusalem)
Or, les Hébreux étaient des gens nomades...
Quoi de plus naturel et de plus significatif que d’ajouter du sel aux offrandes pour marquer l’alliance qui les unit à Dieu et l’amitié dont Il veut les honorer ?
Dans le livre des Nombres (ch.18, v.19) et dans le deuxième livre des Chroniques (ch.13, v.5) le Seigneur parle d’une « alliance de sel » pour souligner le fait que celle-ci est stable et durable.
Ce qui m'émerveille :
Dieu n’a pas attendu l’incarnation de Jésus-Christ pour parler le langage des hommes, il a toujours voulu prendre des mots et des images proches de nous pour exprimer sa sainteté, pour faire connaître qui il est, acceptant en quelque sorte de couler sa divinité dans le moule de notre existence terrestre, dans notre histoire et notre culture.
Une manière de tisser avec nous une relation privilégiée, de se mettre à notre portée, et aussi de sanctifier notre quotidien : puisque ce qui fait notre vie est ainsi relié à Dieu, alors tout ce qui nous touche prend une dimension sacrée et nous pouvons magnifier le Seigneur, c’est-à-dire rendre présente son alliance, dans tout ce que nous faisons.
Le sel, un purificateur
Suivant la piste du sel (grâce, tout simplement, aux renvois indiqués dans ma Bible), je quitte le Lévitique pour me rendre au deuxième livre des Rois. Là, on me rapporte un épisode étonnant concernant Elisée et la façon dont il purifia les eaux polluées de Jéricho.
Elisée était un prophète de Dieu : l'Esprit du Seigneur était avec lui. Il fut le disciple et le successeur d’Élie, lequel est sans doute la plus grande figure prophétique de l’Ancien Testament, après Moïse.
Les habitants de Jéricho dirent à Élisée : « Comme tu peux le voir, mon seigneur, notre ville est bien située, mais l'eau est malsaine et la terre ne produit rien. »
« Apportez-moi du sel dans une écuelle neuve », dit Élisée.
Ils lui en apportèrent.
Élisée se rendit alors à la source et jeta le sel dans l'eau en disant : Voici ce que déclare le Seigneur : “J'ai rendu cette eau saine ; elle ne causera plus la mort des êtres vivants ni la stérilité de la terre.” »
En effet, l'eau devint saine, et elle l'est encore aujourd'hui, conformément à ce qu'Élisée avait annoncé.
2 Rois 2.19-23
Maintenant que j’y pense, ce récit ne m’est pas tout à fait inconnu. Je l’ai entendu mentionner plusieurs fois, lors du rite de la bénédiction et de l’aspersion de l’eau qui a lieu certains jours au commencement de la messe. Je comprends mieux la présence du sel mêlé à l’eau bénite…
Vous avez remarqué ?
Il est intéressant de noter que le sel est à la fois ce qui purifie et le signe de notre alliance avec Dieu.
On pourrait avoir tendance à penser qu’il faut être pur pour s’approcher de Dieu et pour être uni à lui. Ce qui est vrai dans un sens car, comme pour un ami très cher, la délicatesse la plus élémentaire nous fait sentir la nécessité de respecter sa dignité.
Mais ce que le sel nous apprend, c’est que c’est justement notre alliance avec Dieu qui nous purifie. Nous ne sommes pas purs par nous-mêmes, nous le savons bien. Par contre, nous devenons purs dès que nous sommes liés à Dieu.
Et c’est le Seigneur qui opère ce miracle, qui nous rend ce service.
On voit bien dans les textes mentionnés ci-dessus que c’est toujours lui qui est à l’initiative : dans le texte du Lévitique, on parle de l’alliance conclue par Dieu avec le peuple israélite et lorsqu’Elisée jette le sel dans la source de Jéricho, il proclame : Voici ce que déclare le Seigneur : "J'ai rendu cette eau saine".
Et si c’était ça, la clé de la sainteté ?
Sel de la terre, lumière du monde
Dans cette nouvelle perspective, la phrase du Christ prend soudain tout son sens :
« Vous êtes le sel de la terre…
Vous êtes la lumière du monde »
Matthieu 5.13-14
La lumière dissipe les ténèbres partout où elle se trouve, en répandant sa clarté sur tout ce qui l’entoure.
Le sel empêche les bactéries dégradantes de se développer dans un milieu et il préserve ce qu’il touche de la détérioration.
Cités en exemple pour leur utilisation dans la vie de tous les jours, ces deux éléments ont un point commun : par leur seule présence, ils ont un effet bénéfique sur leur environnement.
Ils en chassent les composantes nuisibles, ce qui pourrait égarer ou détruire. En même temps, ils révèlent la valeur de ce qu’ils côtoient (pour ce qui est de la lumière) et la gardent intacte (dans le cas du sel).
Ce que j'en conclus :
Le Christ nous dit « Vous êtes le sel de la terre ».
Ce qui veut dire qu’en faisant alliance avec nous, non seulement le Seigneur nous rend pur, mais il nous donne encore le pouvoir de purifier le monde dans lequel nous vivons, d’en chasser les idées néfastes, tout ce qui corrompt, avilit ou abîme.
Nous pouvons faire disparaître l’obscurité ambiante et rendre visible aux yeux des hommes la beauté originelle de la Création, même quand elle est étouffée ou voilée. Nous pouvons redonner la lumière, là où règnent l’erreur et la perplexité.
Nous ne sommes pas impuissants face aux forces délétères qui sévissent dans le monde. Quand nous acceptons de marcher avec Dieu, nous devenons sel, nous devenons lumière…
La lumière réjouit le cœur et remplit d’espérance. Elle éclaire le chemin pour que nous puissions avancer dans la bonne direction. Elle brille avec plus d’éclat au milieu de l’obscurité. Les ténèbres n’ont jamais pu engloutir la lumière. Au contraire, là où la lumière passe, les ténèbres s’effacent.
Le sel protège ce qui est bon. On s’en sert pour conserver les denrées qui, sans son intervention, seraient vite gâtées.
Nous pouvons redouter de perdre nos valeurs, notre innocence ou notre intégrité dans un monde où elles se trouvent attaquées de toutes parts. Mais le Seigneur est notre sel. Il protège ce qu’il y a de plus précieux en nous. C’est la grâce qu’il nous donne par son alliance.
Et puisque nous sommes le sel de la terre, nous pouvons aussi contribuer à préserver chez les autres ce bien inestimable: la vérité qu’ils ont au fond du cœur, la noblesse de leurs aspirations profondes, leur identité d’enfant de Dieu.
Cela passe par nos actes, par nos paroles ou même simplement par notre présence.
Cela, c’est le mystère de l’action de Dieu. Du fait de son amitié pour nous, il désire que nous ayons notre part dans les œuvres que son amour entreprend, même si c’est lui qui fait tout le travail !
Une parole de Saint Paul
Tout cela me rappelle un passage de l’épître aux Colossiens.
St Paul y parle de la manière de se conduire envers les non-chrétiens : avec sagesse et intelligence, en adoptant une attitude juste. Il incite aussi à saisir toute occasion qui se présente pour semer dans le monde la lumière du Royaume. Et il ajoute :
« Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. »
Lettre aux Colossiens 4.6
Je n’avais jamais bien compris cette phrase.
Pour moi, « assaisonnée de sel » signifiait quelque chose comme Faites preuve d’esprit, intéressez votre auditoire. Adaptez-vous pour être en mesure de le rejoindre, afin qu’il vous écoute.
Mais ce que je sais maintenant du sel dans le contexte biblique me fait interpréter ce verset de manière bien différente. A présent, je lis plutôt :
Que votre parole soit toujours vecteur de la grâce, et qu’à travers elle, s’exprime l’alliance que Dieu a conclue avec vous (et que vous avez accueillie par la foi).
Ainsi, vous saurez comment il faut répondre à chacun pour purifier ce qui doit l’être et redresser ce qui est faussé (sans vous laisser désarçonner par les influences de ce monde).
Oui, nous sommes le sel de la terre, nous sommes la lumière du monde : nous sommes à la fois les gardiens et les révélateurs de cette alliance que le Seigneur offre à chaque homme et par laquelle nous sommes tous appelés à vivre… notre plénitude.
Une chose reste à savoir…
Comment le sel peut-il perdre son goût ?
La question se pose tout naturellement lorsqu’on lit la suite de l’Evangile :
« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. »
Matthieu 5.13
Ces propos sont rapportés aussi :
Techniquement, le sel, le chlorure de sodium en langage scientifique, ne peut pas perdre ses propriétés salines.
Mais à l’époque biblique, on parle en réalité d’un sel qui n’est pas constitué de chlorure de sodium uniquement. Plus ou moins raffiné, il s’agit d’un mélange qui inclut aussi d’autres minéraux.
« Le sel utilisé en Palestine contenait beaucoup de cristaux n'ayant aucun pouvoir salant. Lorsque ce sel était exposé à l'humidité, le chlorure de sodium fondait et seuls les cristaux non salants restaient. »
(Note de la Bible Semeur 2000)
Le « sel » devenait donc un résidu non salé, principalement composé de gypse, qui ne servait plus à rien.
L’image employée par le Christ me paraît beaucoup plus claire ainsi.
Ne sommes-nous pas en effet comme ce sel non raffiné, mélange de « terre » et de grâce divine ?
Et que peut-on en dire?
Remarquons d'abord que le fait que ce sel soit non raffiné ne pose pas de problème, cela ne l’empêche pas de remplir son office et ça ne lui enlève pas sa très grande valeur.
De même, le Seigneur choisit de faire alliance avec nous tels que nous sommes, il nous prend avec lui et nous donne de vivre selon la grâce alors même que nous avons les deux pieds ancrés dans notre humanité (et même, souvent, dans les difficultés…)
Mais nous pouvons très bien vivre comme si cette alliance n’existait pas. Oublier le trésor que nous portons en nous. Ne pas tenir compte de ce cadeau de Dieu (ou, en d’autres termes "mettre la lampe sous le boisseau" Matthieu 5.15 ).
Et ne reste alors devant nos yeux que la fragilité de nos vases d’argile, pour reprendre l’expression de St Paul (2 Corinthiens 4.7 ), ce qui est une vision assez déprimante !
Lorsque nous sommes confrontés aux échecs, aux douleurs, à la tiédeur ambiante, aux contrariétés, à l’incompréhension, notre foi risque de fondre comme le chlorure de sodium exposé à l’humidité.
Cela, bien sûr, si nous ne vivons pas de notre sel, c’est-à-dire de la présence de Dieu avec nous et en nous !
Si nous ne lui demandons rien. Si nous ne lui confions pas notre vie. Si nous ne lui faisons pas confiance. Si nous ne faisons rien par amour pour lui.
C’est alors que s’érode notre Espérance. Et nous ne pouvons plus la porter au monde.
Etre sel de la terre, une identité et une vocation
D’accord, mais dire que le sel qui a perdu sa saveur « ne sert plus qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes », cela semble un peu dur, non ?
Comment le comprendre ?
Eh bien, cela me fait penser à une autre parabole :
La vigne et les sarments
« Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Il enlève tout rameau qui, uni à moi, ne porte pas de fruit, mais il taille, il purifie, chaque rameau qui porte des fruits pour qu'il en porte encore plus.
L'enseignement que je vous ai donné vous a déjà rendus purs. Demeurez unis à moi, comme je suis uni à vous. Un rameau ne peut pas porter de fruit par lui-même, sans être uni à la vigne ; de même, vous ne pouvez pas porter de fruit si vous ne demeurez pas unis à moi.
Je suis la vigne, vous êtes les rameaux. Celui qui demeure uni à moi, et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruits, car vous ne pouvez rien faire sans moi. Celui qui ne demeure pas uni à moi est jeté dehors, comme un rameau, et il sèche ; les rameaux secs, on les ramasse, on les jette au feu et ils brûlent. »
Jean 15.1-6
Ces paroles du Christ dans l’Evangile selon St Jean m’ont bien l’air de faire écho à la métaphore du sel : quand le sel perd sa saveur, le rameau, lui, se dessèche… c’est la même réalité qui est évoquée.
Alors, pour résumer...
Le sel perd son goût quand il n’a plus de chlorure de sodium, le rameau se dessèche quand il n’est plus uni à la vigne.
Et tous deux sont jetés dehors.
Qu’est-ce à dire ?
Faut-il penser que le Seigneur nous jette comme de vieilles chaussettes quand nous ne lui servons plus ?
Certainement pas !
Dieu nous a prouvé par tous ses actes qu’il nous aime plus que tout, qu’il était prêt à nous sauver par tous les moyens possibles, y compris au prix de sa propre vie.
Si nous le croyons capable d’agir avec cruauté ou même avec indifférence à notre égard, c’est que nous ne le connaissons pas.
En fait, je dirais qu’il nous parle simplement de notre vocation profonde.
Nous sommes faits pour Dieu, pour être unis à lui, pour vivre cette alliance qu’il nous offre.
Et pour rayonner de sa lumière sur ce monde en quête de sens.
C’est toute la beauté de notre identité.
Qu’arrive-t-il quand nous ne sommes plus reliés à notre vocation profonde ?
Nous sommes en quelque sorte jetés au dehors de nous-mêmes.
Nous sommes vidés de notre essence, parce que nous sommes absents de Celui en qui tout prend sens.
Et alors, qu’est-ce qui empêche les hommes (le monde) de nous fouler aux pieds, si nous abandonnons ce qui nous fait vivre?
Ce que dit l’auteur du Petit prince
J’aimerais partager avec vous un extrait du livre Citadelle, écrit par Antoine de St Exupéry.
Il s’agit d’un récit à la fois philosophique et poétique. Le narrateur est un grand roi qui doit veiller sur son peuple et sur son royaume. Au fil des pages, il nous livre ses méditations.
J’ai découvert une grande vérité […]
Celui-là n’habite pas le même univers qui habite ou non le royaume de Dieu.
Et qu’ils se trompent, les infidèles qui rient de nous et croient courir les richesses tangibles quand il n’en est point. Ainsi de ceux qui croient découvrir mon territoire en le divisant :
« Il y a là, disent-ils, des moutons, des chèvres, de l’orge, des demeures et des montagnes – et quoi de plus ? »
Et ils sont pauvres de ne rien posséder de plus.
Et ils ont froid.
Et j’ai découvert qu’ils ressemblent à celui-là qui dépèce un cadavre :
« La vie, dit-il, je la montre au grand jour : ce n’est que mélange d’os, de sang, de muscles et des viscères ».
Quand la vie était cette lumière des yeux qui ne se lit plus dans leurs cendres. Quand mon territoire est bien autre chose que ces moutons, ces champs, ces demeures et ces montagnes, mais ce qui les domine et qui les noue.
Mais la patrie de mon amour.
Et les voilà heureux s’ils le savent, car ils habitent ma maison.
Puissions-nous ne jamais perdre de vue que nous vivons dans la patrie de l’amour de Dieu… pour pouvoir toujours habiter sa maison !
Conclusion
Le Seigneur nous a fait un don merveilleux : celui de son amitié, qu’il concrétise en une alliance inaltérable.
Par lui, nous devenons sel et lumière pour le monde, pour les autres : la lumière éclaire, le sel purifie et protège.
Comment sommes-nous capables de cela ?
Parce que le Seigneur lui-même nous purifie et nous éclaire, et qu’il nous fait la grâce d’agir avec nous et à travers nous.
N’ayons pas peur de nous prononcer pour le Seigneur et de laisser transparaître son alliance !
En effet, l’œuvre de Dieu est belle et il agit toujours par amour. C’est en lui que l’âme peut trouver sa vie et sa plénitude.
Le monde a besoin de notre Espérance !
Si nous ne la lui offrons pas quand l’occasion nous en est donnée, qui le fera ?
D'ailleurs, je ne veux pas finir cet article sans vous offrir deux citations qui me remplissent d'espérance...
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Citations pour la route
« Il nous appartient d’opposer aux ténèbres croissantes la ferveur d’une clarté, d’attiser la confiance, de propager cette lumière modeste et résolue. »
Colette Nys-Mazure , citée dans Les valeurs, lumières de vie
« Quand nous pratiquons la vertu, nous ne nous protégeons pas seulement des effets pernicieux de l’environnement, nous le transformons. »
Alexandre Dianine-Havard, auteur de Le leadership vertueux
A vous la parole !
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